Programme MUSES

12 JUIN 2025

Ingrid St Pierre
Reines

  • Présentation de la pièce :
    La chanson « Reines » est une ode à toutes les femmes qui lèvent le doigt, l’honneur et l’échine. Toutes celles qui baissent les bras, qui tombent et qui se relèvent. C’est une ode à la résilience, à la résistance, à la sororité, aux reines lumières qui brillent parmi les ombres.

    Biographie :
    Née à Cabano dans le Bas-Saint-Laurent, Ingrid St-Pierre a commencé à chanter avant de savoir parler. Hormis les chants latins qu’elle interprète à l’église durant son adolescence, c’est Fais-moi danser François Hébert de Marie-Jo Thério qui lui révèle précisément ce qu’elle veut faire de sa musique. Autant elle y puise le désir de chanter quelque chose de tangible et réaliste, autant elle retrouve l’aspect très intérieur, voire méditatif, des chants d’église. Elle obtient déjà le sceau d’approbation du public en 2011 avec son premier album Ma petite m’amzelle de chemin qui exposait autant la candeur de la jeunesse que la passion pure et désintéressée pour la musique. Cela lui vaut sa première nomination à l’ADISQ dans la catégorie Révélation de l’année. L’escapade, qu’elle coréalise paraît en octobre 2012 et concrétise son ton délicat et sa plume qui sait tracer les contours de chaque détail pour que les histoires mises en musique deviennent des courts métrages à transporter avec soi. Tokyo, en 2015, s’ouvre sur la grandeur des orchestrations, conférant une dimension nouvelle à ses récits. Puis Petite Plage, en 2019, la porte vers des explorations nouvelles et un habillage électro qui nous amène à comprendre que toutes les routes de la musique peuvent être les siennes. Candide, mais remplie de reconnaissance, Ingrid St-Pierre conserve le doute de celle qui « n’avait pas prévu faire ça dans la vie » et s’étonne encore aujourd’hui devant chaque salle pleine. La pandémie lui a donné envie de rêver autrement, au plus près d’elle, ce qui la ramène à la plus simple expression des choses, autant dans la vie que dans la musique. Après son album instrumental, Ludmilla, paru en mars 2022, elle retourne une pièce à la fois vers le minuscule, éliminant le superflu dans toutes les histoires qu’elle veut encore raconter. Puis avec Reines, son sixième opus, l’artiste elle parle avec la voix des femmes brisées, d’un regard franc et lumineux dans une prise de position des plus poignantes et nécessaires. En 2025, Ingrid St-Pierre révèle le EP cinq chansons au piano droit, un espace fragile dans lequel le superflu s’efface, où seules les notes résonnent dans le silence et la voix devient un murmure complice. Cet élan se poursuit auprès de son public grâce à une tournée solo qui alimente un désir d’introspection et de douceur. Pour toute sa vie, elle souhaite ainsi rêver, non pas petit, mais à hauteur d’homme. Ingrid St-Pierre n’a plus besoin de présentation et c’est ainsi qu’elle souhaite construire des chansons qui disent tout, simplement, sans présentation.


Margie Gillis
Remembered Premonitions

  • Présentation de la pièce :
    Une interprétation poétique de l’envahissement par les images et souvenirs hantés d’événements à venir.
    Musique : C Pedal de Niko Friesen

    Biographie :
    Artiste de danse de renommée internationale, Margie Gillis est l’une des chorégraphes et danseuses canadiennes les plus influentes des XXe et XXIe siècles. Sa compagnie, la Fondation de Danse Margie Gillis, a été fondée en 1981. Margie a créé plus de cent cinquante œuvres – solos, duos et pièces de groupe – qui ont été présentées à travers le monde. Elle a reçu de nombreuses distinctions pour son engagement indéfectible envers le développement de son art à travers l’expérimentation, l’enseignement, la création, l’innovation et l’interprétation. En 2023, Margie Gillis a célébré son 50e anniversaire de carrière : 50 ans de création, d’amour et de danse.


Anne Plamondon
ELLE(s)

  • Présentation de la pièce :
    Durant des siècles elles étaient comme endormies, inanimées ou plutôt animées uniquement par le dessein de l'artiste. Petit à petit, certaines se sont sortie de leur sommeil. Elles se sont mise à lire, écrire, chanter, danser, explorer, à s'exprimer, désirer, raconter, et peindre leurs propre réalité.
    Musique : Glass de Hania Rani

    Biographie :
    La danse de Anne Plamondon est décrite comme captivante, fluide, gracieuse and radieuse. Elle fais ses débuts chorégraphiques avec le solo Les mêmes yeux que toi (2012), créé en collaboration avec la metteur en scène Marie Brassard. Depuis la fondation de sa compagnie Anne Plamondon Productions, ses oeuvres ont été présentés au le Centre National des arts à Ottawa, Jacob’s Pillow, le musée Guggenheim, Live Arts in New York ainsi que diffusé sur les réseaux CBC Arts et Télé-Québec. Plus récemment, elle chorégraphie pour Ballet Edmonton, BJM (Ballets Jazz de Montréal) et Arts Umbrella. 

    Entre 2006 et 2015, Anne danse auprès de la chorégraphe primée Crystal Pite et sa compagnie Kidd Pivot dans quatre création, dont le duo A Picture of You Falling, gagnant d’un Olivier award en 2015. Elle joint Victor Quijada en 2002 et devient rapidement l’emblème de Rubberbandance, dont elle en est la co-directrice artistique de 2006 à 2015. Elle participe à plus de dix créations et tient un rôle majeur dans le développement de la méthode Rubberband. 

    Entre 1994 et 2000, elle danse avec Les Grands Ballets Canadiens, Nederlands Dans Theater, Gulbenkian Ballet et interprète des rôles des chorégraphes de Jiří Kylián, Hans Van Manen, Johan Inger, Ohad Naharin, Paul Lightfoot and Sol Leon. En tant que pigiste elle travaille avec Marie Chouinard, James Kudelka, Serge Denoncourt, Marcos Morau, and Ina Christel Johannessen, et collabore avec la compagnie de cirque contemporain Les 7 doigts de la main. Anne apparait dans plusieurs court métrages, plus récemment dans Solitude Partagée semi-finalist au Paris Play Film Festival en 2020. Sa récente création Myokine a été présenté au Canada, au États-Unis, en Nouvelle-Zélande et en Allemagne, alors que le court métrage inspiré de Les mêmes yeux que toi sortira bientôt. Anne reçoit l’honneur d’être la protégée de Margie Gillis dans le cadre du programme de mentorat des PGGAS (Prix du gouverneur générale pour les arts de la scène) en 2023.


Louise LeCavalier
So Blue (extrait)

  • Présentation de la pièce :
    Je suis blanche noire rouge jaune et quoi d’autre... je suis bleue, surtout bleue.

    Si je pense trop, si je ne pense plus, si je suis qui je suis, bleue comme mes veines.  

    Bleu aussi  mon esprit dans une alternance d’états magnifiquement insoutenables 

    Rien n’est tranquille, tout est englobé, présent, passé, futur,  légèreté, intensité, vide, plein, ombre, 

    lumière,  rêve et  réalité…  je cherche une danse qui laisse apparaitre le tumulte d’une âme bleue atomique 

    Chorégraphie et interprétation : Louise LeCavalier
    Musique : Mercan Dede
    Répétitrice : France Bruyère

    Biographie :
    Louise Lecavalier, danseuse et chorégraphe canadienne est une force de vie inégalée.

    Elle s’impose sur la scène internationale en tant que « danseuse la plus brillante et la plus tragique de notre époque » (Melody Marker, Londres).

    Née à Laval, elle étudie au Collège Bois-de-Boulogne à Montréal et poursuit sa formation en danse ici et à New York. Membre des compagnies de danse Nouvelle Aire et Pointépiénu, elle s’associe à La La La Human Steps et Édouard Lock en 1981.Icône de la compagnie pendant près de deux décennies, elle s'investit corps et âme dans son art. Jusqu’en mai 1999, elle est de toutes les créations et collaborations d’envergure qui marquent la trajectoire de La La La Human Steps; avec le Bolchoï, David Bowie, Frank Zappa. Elle a participé au film Strange Days de Kathryn Bigelow en 1995 dans le rôle de Vita Minh.

    En 2006, elle fonde sa compagnie, Fou Glorieux, travaille avec Tedd Robinson, Crystal Pite et Nigel Charnock, puis elle collabore avec Benoît Lachambre avec qui elle partage une sensibilité pour la performance et le mouvement authentique. Ensemble, iels créent les magnifiques Is You Me (FTA, 2008) et I IS MEMORY (2006).  Dès 2012, ses créations sont des succès immédiats. Les œuvres So Blue (2012-2022), Mille Batailles (2016-2020) et STATIONS (2020-2024) ont de longues vies de tournées et proposent des univers chorégraphiques inimitables.

    Artiste et athlète hors normes, Louise poursuit sa lancée avec sa nouvelle création danses vagabondes présentée en première mondiale à Düsseldorf en Allemagne le 5 décembre 2024 et en première nord-américaine à Montréal au Festival TransAmériques 2025.

    Louise est lauréate de nombreux prix et de distinctions en arts dont le prix Denise-Pelletier, octroyé par le gouvernement du Québec et un doctorat honoris causa de l’UQAM en 2017. En juin 2021, le titre de Citoyenne d’honneur, Ville de Montréal, lui est remis par la mairesse Valérie Plante. Tout récemment; en 2023, elle devient Officière de l’Ordre des Arts et des lettres de la République française. 


Diana León
Sur ce chemin tu es sûre de te perdre (extrait)

  • Présentation de la pièce :
    L'interprète Diana León partage une réflexion en mouvement qui trace le chemin de la connaissance de soi et du travail nécessaire, entre pressions sociales et démons internes, pour trouver notre propre voix. La chorégraphie de Jérémy Galdeano sert de langage à l'expression d'un acte d’amour de soi qui rompt avec le jeu de complaisance dans lequel nous vivons et qui transgresse notre intégrité en tant qu'êtres humains.

    Conception de la pièce : Diana León
    Chorégraphe : Jérémy Galdeano
    Musique : Alejandro Loredo Ramírez

    Biographie :
    Artiste de la scène, chorégraphe et enseignante, Diana León est née à Mexico. Elle a étudié au Estudio de Ballet Tecamachalco, à l’École nationale de ballet à Cuba et au Conservatoire Royal de La Haye. Diana a dansé avec la Compagnie Nationale de Danse du Mexique avant de se joindre aux Grands Ballets Canadiens, où elle à dansé pendant cinq ans. Elle était membre du laboratoire multidisciplinaire Quantum Collective et a travaillé en tant qu’interprète avec des chorégraphes tels que Martin Messier, Anne Plamondon, Andrew Skeels, Sylvain Émard, Louise Bédard, Morgane Letiec et Caroline Laurin-Beaucage. Aux côtés de Paco Ziel, Diana codirige la compagnie Vías et a participé à la production des œuvres Sur ce chemin, tu es sûre de te perdre, Sabor de mi corazón, et Flesh and Sound. En 2024, Diana et Paco ont été distingués par le Prix de la Danse de Montréal dans la catégorie Révélation, en reconnaissance de l’ensemble de leur travail pour Vías.


Laure , Katrina ,
Ana Sofia & Anaëlle
Avec un E

  • Chorégraphe : Gaby Baars 
    Musique : 도깨비불 이아로 (en coréen) 

    Biographie :
    Laure
    Née à Montréal, Laure découvre la danse à l’âge de 3 ans. En 2018, elle intègre l’École supérieure de ballet du Québec, où elle entreprend sa formation professionnelle. Au fil des années, elle a eu l’opportunité de participer à plusieurs productions des Grands Ballets Canadiens et de prendre part au stage d’été du Royal Ballet School à Londres.

    Katrina
    Katrina Lungu fait ses premiers pas en danse à l’âge de 10 ans en intégrant la division professionnelle de l’École supérieure de ballet du Québec, où elle poursuit actuellement ses études collégiales. Dans le cadre des spectacles de fin d’année scolaire, elle a interprété le rôle principal dans La Bayadère et Paquita. Elle a dansé dans les productions Casse-Noisette et La Belle au bois dormant et le spectacle hommage Ludmilla, présentés par Les Grands Ballets Canadiens, ainsi que dans la pièce BOLERO X du chorégraphe Shahar Binyamini, présentée par Ballet BC. 

    Ana Sofia 
    Passionnée par l’art depuis l'âge de 4 ans, Ana Sofia réussit à s’épanouir quotidiennement dans le milieu de la danse. Originaire du Venezuela, la jeune danseuse immigre au Canada au milieu de son enfance, une transition qui lui ouvre de nouvelles perspectives pour poursuivre sa passion au niveau professionnel. En effet, elle intègre le programme d'Interprétation en Danse de l'École Supérieure de Ballet du Québec. Au cours de ses neuf années d'entraînement, Ana Sofia vit des expériences enrichissantes, telles que performer dans les productions de Casse-Noisette et de La Belle au Bois Dormant des Grands Ballets Canadiens, ainsi que danser dans le Festival des Arts de Saint-Sauveur. Elle participe également à des stages intensifs à l’étranger comme l’Amsterdam International Summer School du Dutch National Ballet. Grâce à son évolution artistique et à son amour profond pour la danse, Ana Sofia profite de chaque performance pour transmettre sa passion au public, en espérant inspirer et toucher les cœurs à travers chaque mouvement. 

    Anaëlle 
    Anaëlle Carette, jeune ballerine originaire d'Alma, au Lac Saint-Jean, est une artiste de 19 ans qui évolue dans le monde de la danse classique avec une passion et une détermination sans faille. À 13 ans, elle quitte sa ville natale pour intégrer l’École Supérieure de Ballet du Québec, où elle s'apprête à obtenir son diplôme en 2025. Animée par une soif d'apprendre et un profond désir de perfectionner son art, Anaelle enrichit son parcours grâce à des stages à l’international, notamment celui du Dutch National Ballet à Amsterdam. Sa formation s'est également enrichie de nombreuses expériences scéniques, telles que sa participation à des productions emblématiques comme Casse-Noisette et La Belle au Bois Dormant avec les Grands Ballets Canadiens, ainsi qu’à Boléro X de Ballet BC. Ces collaborations avec ces prestigieuses compagnies lui ont permis de développer une expertise technique tout en nourrissant sa créativité.


Carol Prieur & Sophie Qin
Solo et 4 têtes (le nombre d’or)

  • Présentation de la pièce :
    Solo salué pour sa virtuosité, décrit comme « époustouflant » et « moment de pure grâce », qui a valu à Carol Prieur le titre d'Interprète de l'année 2010 attribué par le magazine Tanz (Allemagne).
    Chorégraphie : Marie Chouinard 
    Musique : Louis Dufort 
    Lumières, scénographie et masques Marie Chouinard 
    Costumes : Liz Vandal 
    La COMPAGNIE MARIE CHOUINARD remercie chaleureusement le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts du Canada et le Conseil des arts de Montréal.

    Biographie :
    Carol Prieur a entrepris sa carrière avec la compagnie Winnipeg Contemporary Dancers. Elle a dansé avec la Fondation Jean-Pierre Perreault. Grâce à des bourses, elle a poursuivi ses études à New York, à Vienne et en Inde, où elle a été initiée au Kalaripayattu, un art martial indien. En 1995, elle rejoint la COMPAGNIE MARIE CHOUINARD. La chorégraphe a créé pour elle les solos HumanitasÉtude poignante et Mouvements. Elle a reçu un prix d’interprétation pour sa performance dans le film de Marie Chouinard Cantique no 1, au Moving Pictures Festival of Dance on Film and Video, à Toronto. En 2010, elle est lauréate du titre de danseuse de l'année par le magazine TANZ et, en 2014, elle devient la première lauréate du Prix de la Danse de Montréal – catégorie INTERPRÈTE. En 2025, elle célèbre son trentième anniversaire à titre d’interprète de la Compagnie.

    Sophie Qin a débuté sa formation en danse auprès de Linda Jamieson et Ellen Andrews à Ottawa, en Ontario. Elle est diplômée de The Ailey School où elle obtient une bourse complète en 2020. Elle a un diplôme en animation 2D du Herzing College en 2021. Elle a dansé dans « Memoria » du Alvin Ailey American Dance Theater (2019) et « Mémoire d'un corps à travers le temps » de Yesenia Fuentes à Bogota, en Colombie (2023). Sophie a participé à des résidences et productions de ballet à Montréal. Depuis 2023, elle pratique le breakdance sous le nom de scène « Sophistic »


Maude Sabourin
Tué

  • Présentation de la pièce :
    En décembre 2009, la princesse Caroline de Monaco a été honorée au GrimaldiForum pour ses nombreuses années au service de la danse. À cette occasion, Marco Goecke a créé le solo « Tué » et l'a dédié à Caroline avec les mots suivants : Depuis longtemps, je suis fasciné par la musique de Barbara et en particulier par les deux chansons « Drouot » et « Sid'amour à mort », et j'ai souvent pensé à créer une chorégraphie pour elle. Lorsque j'ai eu l'occasion de créer un solo avec Bernice Coppieters, les chansons de Barbara me sont immédiatement revenues à l'esprit. Pour moi, Bernice est le casting idéal pour une interprétation dansée des textes puissants de la chansonnière. Pour moi, la dédicace à vous, très estimée Princesse Caroline de Monaco, complète le cercle dans une pièce de danse solo qui met en relation trois femmes extraordinaires".
    Après les œuvres « Whiteout » et « Spectre de la rose », la troisième pièce de Goecke pour les Ballets de Monte-Carlo est le solo « Tué ». S'inspirer de la musique de Barbara lui a semblé un choix évident : d'une part, la chansonnière avait des liens étroits avec la culture allemande et, d'autre part, elle s'intéressait elle-même à la danse - elle a travaillé à la fois comme actrice avec le chorégraphe Maurice Béjart et comme pianiste avec le danseur Mikhaïl Baryshnikov. En fin de compte, l'ambiance qui règne dans les deux chansons choisies souligne très bien l'esthétique de l'art chorégraphique de Goecke. Le contraste entre les mouvements rapides et nerveux et la voix mélancolique, volontaire, mais chaleureuse et expressive de la chanteuse avec son accompagnement sobre au piano, donne l'impression que le danseur incarne presque la chansonnière. La tension entre nervosité et réserve, fragilité et force, est également exprimée par le costume original : un corset qui laisse le dos presque entièrement découvert et qui se détache du corps comme un bouclier protecteur à l'avant.
    Bien qu'aucune autre compagnie n'ait inclus la pièce dans son répertoire, Bernice Coppieters a accueilli favorablement la mise en scène de la danse par d'autres danseurs distingués, de sorte que le solo est joué lors de galas dans le monde entier : Bridget Breiner l'a dansé, par exemple, à Hellerau près de Dresde, à Tallinn, à Stuttgart, à Dortmund, à Gelsenkirchen, à Würzburg, à Maribor, à Münster et à Saint-Domingue (République dominicaine). Guillaume Coté - le premier homme à interpréter ce solo - l'a présenté en tournée à travers l'Amérique et la Russie dans le cadre du spectacle de ballet « Kings of the Dance ». Drew Jacoby a donné une représentation de « Tué » à Sarasota et à Mexico. La danseuse étoile russe Diana Vishnev l'a interprété comme l'un des temps forts de son propre festival de danse en décembre 2014 à Moscou et pour l'ouverture du Holland Dance Festival 2016. À l'été 2022, Maude Sabourin a interprété cette pièce avec Les Grands Ballets Canadiens de Montréal et Lilit Hakobyan du Staatsballett Hannvoer a interprété « Tué » auAalto Theater à Essen, lorsque Marco Goecke a reçu le Prix allemand de la danse 2022.
    Chorégraphie : Marco Goecke
    Musiques : Drouot (Live à Mogador, Paris/ 1990) Barbara et Sid’amour à mort (Live à Mogador, Paris 1990) Barbara 

    Biographie :
    Danseuse et maîtresse de ballet au parcours exceptionnel, Maude Sabourin ne cesse de repousser les limites de son art. Formée à l’École Supérieure de Ballet du Québec jusqu’à rejoindre les prestigieux Ballets de Monte-Carlo, elle devient rapidement première danseuse et se produit sur les plus grandes scènes au monde. Elle a l’opportunité de travailler avec des chorégraphes légendaires comme Jean-Christophe Maillot, Jiri Kylian, Marco Goecke, Sidi Larbi Cherkaoui et William Forsythe.

    En 2018, après une carrière à l’international, elle rejoint les Les Grands Ballets Canadiens de Montréal en tant que première danseuse et continue d’élever sa pratique en donnant des formations aux jeunes artistes. Maude devient également la directrice artistique de The Dance Lab, un organisme qui lui permet d’organiser des ateliers et des classes de maitre dont les profits sont versés à des causes humanitaires. Elle crée également la plateforme en ligne The Ballet Cure, pour permettre à tou.te.s d’explorer le ballet domicile. En 2024, Maude apparaît dans l’exposition Portraits et mode – Photographes du Québec au-delà des frontières au Musée Mc Cord, fruit d’une collaboration exceptionnelle avec le photographe Carl Lessard. Une rencontre artistique qui célèbre l’alliance entre la danse et la mode.

    Maîtresse de ballet, interprète et oratrice d’une grande humanité, le parcours de Maude Sabourin est une véritable ode à la danse et à l’art, qu’elle utilise le plus possible pour son pouvoir de rapprochement citoyen.


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